Adolescence

Adolescence ingérable ?

Tout a été dit concernant l’adolescence. Toutefois, malgré les nombreux décryptages que l’on peut en faire, le conflit qui l’accompagne semble toujours aussi insurmontable aux parents qui s’y trouvent confrontés.
C’est à croire que l’adolescence, l’adolescent, est ingérable !…

On ne « gère » pas un adolescent…

L’erreur commune consiste à croire effectivement, que l’on peut gérer l’adolescence. Or, s’il est une période de la vie de l’individu sur laquelle nous n’avons pas de prise, c’est bien celle de l’adolescence ! Il est en effet illusoire de penser que le parent puisse avoir une quelconque influence majeure sur le comportement de son ado… Outre le fait que le parent, de par sa fonction, semble être le plus mal placé et le disqualifie d’office, la raison principale réside dans le fait que l’adolescence se présente comme le résultat de quelque chose… Or on n’agit pas sur un résultat, au mieux, on tente de le comprendre…

On l’accompagne

La seule chose que nous puissions faire, est donc de l’accompagner.
L’adolescence, se présente donc comme une période intéressante aux yeux du parent, à plus d’un titre…
Pour commencer, alors que l’enfant tente de se soustraire à la tutelle parentale, celui-ci opte pour des conduites qui ne sont jamais fortuites. Les comportements de l’ado sont alors fortement empreints de ce qui l’a construit jusqu’alors. En ce sens, c’est pour le parent qui l’observe, le moment de faire le point… L’adolescent met en effet en scène de manière autonome, un ensemble de données qui lui ont été transmises. C’est le premier moment de vérité, celui qui semble vouloir nous montrer comment notre enfant se débrouille, lorsqu’il est seul, avec le matériel éducatif que nous lui avons confié. Chacun de ses comportements résonne de ce que nous avons planté auparavant…

Œdipe et l’adolescence

La meilleure période pour « gérer » l’adolescence, semble donc la précéder. D’une part, la reviviscence œdipienne, qui marque cette étape, sonne pour la seconde et dernière fois, le moment de l’identification, et de sa bonne résolution dépend déjà le climat qui se profile à l’horizon… En effet, l’ado encombré dans une difficulté identificatoire aux portes de la génitalité, risque de faire payer le prix fort de son trouble, à son entourage !
L’adolescence est donc en lien direct avec la période œdipienne, entre 3 et 7 ans. C’est probablement la première étape intéressante à considérer. Sa résolution, anticipera une reviviscence à l’adolescence, qui tiendra simplement lieu de confirmation, autrement dit, le cas de figure les plus confortable pour tous. D’autre part, le profil éducatif et les modèles que seront les parents, tout au long de la période de latence, amèneront l’enfant aux portes de l’adolescence, il peut alors s’agir pour lui, d’une simple étape de renégociations. Débarrassé d’un conflit interne trop encombrant et doté de bons outils moraux et relationnels, l’ado pourra alors affronter son parent sur un mode plus constructif…

Si l’adolescence ne se gère pas, en revanche, elle se prépare !…

La Guidance Parentale permet aux parents de mieux comprendre et accompagner utilement leurs ados. Les solutions existent et sont souvent beaucoup plus accessibles qu’on ne l’imagine.

Et vous, que vivez-vous avec vos ados ?

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